Ludmilla Barrand
Ancienne étudiante de l’ENS Ulm, Ludmilla Barrand enseigne l’histoire de l’art depuis 20 ans à des publics universitaires de profils et nationalités variés. Pendant 15 ans elle a aussi dirigé un programme universitaire américain basé à Paris, expérience qui lui permis de comparer les mondes de l’art français et américains, d’organiser plusieurs expositions d’artistes américains ainsi que de multiples rencontres avec les professionnels de l’art parisien. A côté des cours d’AVA et d’histoire de l’art pour la classe préparatoire, elle est aussi chargée de cours à l’Institut d’études Politiques de Lille, ainsi qu’au Master de Politiques Culturelles Internationales de l’Université de Versailles Saint Quentin.
Noémie Besset
Noémie Besset est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. Elle s’y forme en design graphique en produisant des objets imprimés témoins d’un déplacement entre son rôle de designer, d’auteure et d’éditrice. Noémie travaille désormais comme designer graphique indépendante. Elle se spécialise dans l’identité visuelle pour le compte du design d’objet et de l’architecture. En parallèle, elle participe également à des projets artistiques collectifs à Lyon.
Marie Colin-Madan
Née en 1984 à Grenoble et diplômée en design textile à l’EAA/ ENSBA de Lyon en 2006, Marie Colin-Madan est aujourd’hui Artisan Designer Textile free-lance. Elle travaille sur différents projets textiles entre Art, Design & Mode, du dessin de l’imprimé jusqu’à sa réalisation. Elle a co-fondé et co-designé avec Amélie Charroin le projet MILLENEUFCENTQUATREVINGTQUATRE de 2009 à 2015 et participé chez « Mr Paisley studio » à la réalisation des gouaches cachemires pour la marque italienne ETRO de 2015 à 2018.
Lise Dua
Née en 1989 à Chambéry, Lise Dua est diplômée d’une licence en arts plastiques en 2010 et de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2013.
Prenant pour objet d’observation le visage, elle développe une recherche autour de l’image de soi et de la relation à l’autre dans des projets au long terme. Elle emprunte à son histoire personnelle pour mettre en lumière la construction de l’identité et la transmission familiale. Souvent présentées sous la forme du livre, ses images questionnent le double, la répétition et la relation de l’individu au temps à travers des images personnelles ou des images d’archive.
Cédric Esturillo
Né en 1988 à Saint Chamond, Cédric Esturillo est diplômé d’une licence en histoire de l’art et d’un DNSEP à l’école nationale supérieure des Beaux Arts de Lyon. Son travail artistique à été visible, en autres, à la Biennale d’art contemporain de Lyon, à la Villa du Parc d’Annemasse, aux Ateliers Vortex à Dijon. En 2020, il a produit une sculpture pérenne visible en Meuse, dans le centre d’art contemporain à ciel ouvert de Vent des Forêts. Il vit et travaille à Lyon. Le travail de Cédric Esturillo mêle des références très éloignées dans l’espace et dans le temps. Par une pratique du prélèvement et de la captation, il vient inscrire dans ses pièces des citations qui interpellent et mobilisent spontanément des imaginaires variés. Qu’il s’agisse de formes antiques ou de thèmes de science-fiction, cette appropriation indicielle va puiser tout autant dans l’histoire de l’art, de l’architecture et de l’artisanat que dans des objets culturels marginaux et localisés, afin de produire des formes nouvelles, témoignant de futurs à venir à partir d’époques révolues.
Charles-Arthur Feuvrier
Charles-Arthur Feuvrier grandit à l’Ile Maurice et obtient son DNA avec félicitations du jury à L’École Supérieure d’Art de la Réunion avant de partir un an en Erasmus à la Kunsthochschule Kassel en Allemagne dans la classe de vidéo «Virtual Reality». Il passe ensuite deux années de Master à l’ENSBA Lyon à l’issu desquelles il obtient son DNSEP avec félicitations du jury en 2021. Membre fondateur de l’association pôle technique, son travail porte sur la circulation des informations dans l’espace digital et du signe en tant que vecteur d’idéologies.
Maxime Lamarche
Maxime Lamarche est né en 1988 à Audincourt (25). Il suit d’abord une formation de génie mécanique puis est diplômé du DNSEP de l’Ensba Lyon en 2012. Il installe son atelier à Saint-Chamond et y développe un travail de sculpture et d’installation visible notamment lors de Voyage à Nantes en 2012, de la Biennale de design de St-Étienne en 2014, de la Biennale d’art contemporain de Lyon en 2015 ainsi que lors du Printemps de septembre à Toulouse en 2018. Son travail est entré dans la collection permanente de la Central Academy of Fine Arts (CAFA) de Pékin, et en 2018 il séjourne 10 jours avec l’expédition artistique MATZA au sommet du glacier d’Aletsch en Suisse.
Au sein des paysages et des architectures dans lesquels il intervient, Maxime Lamarche interroge la durée de survie de nos fantasmes et de nos illusions avec ses sculptures hybrides aux équilibres précaires. Il détourne bateaux, voitures, et autres objets symboliques pour voir émerger leur charge culturelle. Jouant sur les échelles et les potentialités évocatrices de ses œuvres, il amorce un récit qui déroute et nous met face à la désuétude de notre monde.
Il enseigne à la classe préparatoire de l’Ensba Lyon depuis 2017.
Anthony Musso
Né en 1974 dans le Rhône, Anthony Musso est diplômé de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, il obtient son DNAP avec les félicitations du jury en 2000, son DNSEP en 2002.
Artiste sculpteur / dessinateur, commissaire d’exposition, il produit et expose son travail dans différents musées et galeries et lors de biennales en France. Il enseigne les arts plastiques, les arts appliqués, l’éducation esthétique de 1999 à 2011. Entre 2002 et 2009, il est également régisseur du centre national d’art contemporain de Grenoble et travaille dans nombre de musées, galeries et instituts de France, à la production et à la médiation d’œuvres d’art, intervenant conférencier à la Faculté de Chambéry (section arts-plastiques) et à l’Institut universitaire de formation des maîtres de Lyon.
Il anime également des workshops dans des classes préparatoires aux écoles supérieures d’art.
Président de l’association Worx (collectif d’artistes) et codirecteur artistique d’espaces de production et de diffusion d’art contemporain de 2002 à 2012 : Atelier 4 / les Subsistances 69001, la maison Neyrand 69005, le Stand 69004, la Vitrine (Fondation Bullukian) 69002.
Professeur d’enseignement artistique en charge du cours d’analyse, verbalisation et d’argumentation pour la classe préparatoire de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon depuis 2006, il en est le directeur délégué depuis 2011.
Parallèlement, il est secrétaire de l ‘APPÉA / l’association des classes préparatoires publiques aux écoles supérieures d’art de France de 2013 à 2019. Il en est le coprésident depuis 2019.
Thierry Odin
Diplômé de l’École d’Art Appliqué de la Ville de Lyon, après un passage éclair dans le milieu de la publicité, il exerce pendant un quart de siècle, comme concepteur de formes et de dessins principalement spécialisé dans l’architecture d’intérieur. S’attachant à la conception d’espaces et de mobiliers, il collabore avec différents cabinets d’architectes et d’ingénierie sur des projets d’aménagement de taille et de dimension complètement variable.
Passionné par la conception du détail comme par l’accomplissement du chantier, il travaille autant pour le particulier, le tertiaire et les commerces qu’avec les collectivités locales.
Parallèlement, il commence à effectuer des remplacements ou des interventions ponctuelles dans des établissements d’enseignement supérieur spécialisés en Art ou en Art Appliqué.
Il offre ses compétences dans les domaines du dessin, du modèle vivant et de l’initiation au(x) design(s) au sein de la classe préparatoire de l’Ensba Lyon depuis presque dix ans.
Marion Roche
Née en 1990, Marion Roche vit et travaille entre Lyon, Berlin et Grosseto.
Réalisatrice en arts numériques et doctorante en philosophie elle prépare actuellement une thèse en codirection avec l’université Lyon 3 et l’Ensba Lyon.
Élève du philosophe Mauro Carbone (membre du groupe de recherche « Vivre par(mi) les écrans »), et chercheuse associée au groupe ACTH (Art Contemporain et Temps de l’Histoire) de Bernhard Rüdiger, sa recherche en esthétique et philosophie de la technique porte sur le virtuel, le rapport entre le corps et les technologies notamment, ainsi qu’au rapport au temps dans la création artistique et les nouveaux médias, et à la notion de processus, mise en exergue par une recherche d’interactivité dans ses oeuvres.
Autodidacte dans les disciplines artistiques, sa pratique s’est d’abord orientée vers la sculpture en métal qu’elle pratiquait au sein de la Kunsthaus Tacheles (Berlin). Elle s’intéresse aujourd’hui particulièrement aux nouveaux médias qu’elle utilise et détourne dans des installations interactives, sonores et de réalité virtuelle. Ces dernières années, elle a aussi acquis diverses expériences en tant que curatrice et directrice artistique en France, Allemagne et en Italie.